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Virgil Murder

PUBLIUS VERGILIUS MARO : 70 B.C. - 19 B.C.

Virgil-murder
Des questions ?

  • Alter Atys (Aen. V.568)
  • Posted : 2011-08-28 19:19:00 By Michael J. Taylor
  • Une question préliminaire : « Atys tient à la fois d'Octave (fils d'Atia) et de Jules César, par rappel de l'Attis catullien. » (n.99, Livre V, L'Énéide sous l'Énéide). Comment tient-il de Jules César ? Á propos de cet autre Atys - Bien que Virgile a envoyé un baiser à l‘Auguste en mentionnant son ancêtre putatif Atys, dont le nom se convertissait en Atius au cours des siècles, de manière que la mère d’Auguste appartînt à une tribu bien connue - la gens Atia - on peut s’étonner du choix de ce nom. Car la mythologie connaît plusieurs changements de détail dans l’histoire du pauvre Atys (Attys, Attes, Attis, ou Attin), mais à la fin en tout cas il se trouve eunuque (Catullus 63). Il y a d’autres du même nom, qui ne tiennent rien à voir avec cette figure tragique ou pitoyable, néanmoins la répétition (alter Atys, v. 568, parvus Atys, v. 569) et la position emphatique suggèrent que Virgile veuille exprimer quelque chose subrepticement. Peut-être « si je pouvait, vous seriez comme Atys ! » Nocturnis ego somniis/iam captum teneo (Horace, Carmina 4.1). (Comme a dit un poète d’un temps bien postérieur, “I wish I had your testicles in my hand instead of relics or a sanctuary. Let them be cut off, and I will help you carry them. They shall be enshrined in a hog's turd!” – Chaucer, the Pardoner’s tale.) Pensée alambiquée, ou la découverte de la cacozelia latens ? - mjt
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  • Posted : 2011-09-01 16:58:17 By Visitor
  • Atys évoque à la fois Octave (gens Atia + ‘paruus’, 569) et Jules César (référence à Cat. 63 : la présence de Catulle est peut-être annoncée au v. 566 par l’élégant emploi de ‘uestigia’ au sens de ‘pes’ : cf. Cat. 64, 162). Ainsi s’opère une espèce de fusion entre le père et le fils, telle qu’Octave lui-même l’avait conçue (cf. Pl., Hist. Nat. II, 94). Comme vous le dites très bien, l’intention cacozélique se trahit à travers ce style tellement affété, et ce ton suave jusqu’à la mièvrerie (cf. Ecl. VIII, 49-51). Vous citez opportunément le vert Chaucer, même si Virgile est moins direct, et pour cause, puisqu’il y allait de sa vie. L’amitié très particulière qui unit les deux ‘pueri’, Atys et Iule, est traduite par les répétitions et par l’enlacement (chiasme) comme lascif ‘Atys pueroque puer dilectus Iulo’. Or, il s’agit de César I et César II, indémêlables aussi bien sous Atys que sous Iule !
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  • Posted : 2011-09-10 13:35:54 By Visitor
  • About the ‘special’ relationship between Julius Caesar and the young Octavius, do not forget Suetonius, Aug . 68, 1 -SR
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