Peut-on présumer que toutes les odes qui partagent le même mètre font partie du même cycle, si non, au moins de quelque sorte que ce soit, ou serai-ce irréfléchi ? C’est le cas de I.1 et III.30 – initium et finis – mais des autres ? I.4 (et autres) reste seul dans ce regard – indice de quelque chose unique? mjt
Manifestement, Horace a laissé peu de place au hasard dans son monumentum. Toutefois, en ce qui concerne le jeu des mètres, il semble difficile de repérer un projet systématique. Vous signalez à juste titre le jumelage métrique entre I,1 et III, 30 ; de même pourrait-on citer l’appariement de I, 3 (à Virgile) et I, 28 (à Archytas / Virgile), toutes deux en dimètres (quoique différents), de I, 24 et IV, 12 (adressées l’une et l’autre à Virgile : au moins en apparence, car le Vergili de IV, 12 est sans doute un piège), en strophes asclépiade A ; il y aurait aussi un possible lien entre I, 5 et I, 14 (strophes asclépiade B), ainsi qu’entre I, 6 et I, 15 (strophes asclépiade A). Juste des appariements, donc, mais des cycles, non. jym