La suggestion de Graves est intéressante, mais ne se fonde pas, sauf erreur, sur une analyse objective : c’est une première différence. La seconde, c’est que Thersite n’est somme toute qu’un personnage épisodique de l’épopée homérique, alors qu’anti-Ego est omni-présent chez les poètes de la cacozelia latens.
Mais puisque vous évoquez Robert Graves, n’est-il pas dommage que ce si grand homme, avant de condamner Virgile comme il l’a fait, n’ait pas essayé d’abord de le comprendre, à l’exemple de G.E. Lessing pour Horace (Rettungen), et d’exercer sur son œuvre la même subtilité que sur l’Iliade ? jym.