Calvus carmen 68

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23.11.2018

Je propose dans Catulle ou l’anti-César (1998) d’identifier à Calvus le mystérieux « frère » tant aimé de Catulle. Voici aujourd’hui un nouvel indice en ce sens. Au vers 30 du Poème 68, consacré à la mort de ce « frère », on lit Id, Malli, non est turpe, sed magis miserum est (« Ce n’est pas une honte, Mallius, mais plutôt un malheur »). Clair et poignant écho à ces paroles de Calvus, que nous a conservées Sénèque le Rhéteur (Controv. VII, 4-8) : Credite mihi, iudices, non est turpe misereri. Aucun commentateur, à ma connaissance, ne l’avait signalé. C’est étrange.